SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL. Après plus d’un an en télétravail, vos jeunes employés auraient davantage hâte de retourner au bureau que leurs collègues plus âgés.
Selon un sondage d’ADP Canada, si 36 % de la génération Z et 34 % des milléniaux disent avoir hâte de remettre les pieds au boulot, ce pourcentage descend à 29 % chez les X, et à 26 % chez les Baby-boomers.
Près de la moitié de ces salariés de plus de 41 ans estiment que leur productivité s’est améliorée, une observation moins marquée chez leurs collègues plus jeunes.
La conseillère principale en ressources humaines chez ADP Canada, Megha Makam, croit que ces données démontrent que les jeunes préfèrent travailler à leur bureau afin de ne pas « entraver leur développement de carrière et tandis que d’autres, dans des rôles plus établis, peuvent prospérer grâce au télétravail ». D’où l’importance, selon elle, de prendre en considération l’âge de votre équipe lorsque vous évaluez qu’elles sont les répercussions du travail à distance sur leur quotidien.
Il semblerait que les répondants au sondage nés entre le début des années 1980 et la moitié des années 1990 soient ceux qui aient fait le plus d’heures supplémentaires pendant la pandémie. Près de la moitié d’entre eux (48 %) affirment avoir travaillé davantage d’heures par semaine. Leurs homologues de 25 ans et moins sont toutefois ceux qui seraient les moins susceptibles de l’avoir fait.
À (re)lire: Télétravail: prendre soin du corps et de la tête
Les salariés sondés de toutes les générations semblent toutefois s’entendre sur un point: 4 travailleurs sur 10 affirment être plus stressés qu’avant les premiers cas de coronavirus.
Les initiatives mises en place par les employeurs pour pallier ce phénomène sont soulignées par davantage de X et de Milléniaux (48 %) que de Baby-boomers ou de Z. Dans 65 % des cas, ces derniers estiment carrément que leur employeur n’a rien mis en place pour les aider. « Une approche globale ne fonctionne tout simplement pas lorsqu’il s’agit de naviguer [à travers] le travail à distance », fait remarquer Megha Makam.