Seulement 28 % des couples canadiens disent qu'ils ont discuté de leurs projets de retraite avant de se marier ou de vivre en union de fait, selon un récent sondage en ligne mené pour le compte de la Banque de Montréal.
Au Québec, c'est 32 % des couples qui ont parlé de retraite avant de s'engager un peu plus loin dans leur relation. Le plus haut taux se situe en Alberta où 35 % des couples ont eu ce genre de discussion. À l'opposé, seulement 14 % des couples du Manitoba et de la Saskatchewan ont parlé retraite tôt dans leur relation.
Une fois marié ou en union de fait, le nombre de couples ayant discuté de retraite augmente de beaucoup. Ainsi, 86 % des couples canadiens ont parlé de leurs projets de retraite. Le Québec remporte la palme à ce titre avec neuf couples sur dix qui disent avoir discuté de leurs plans de retraite après leur union.
Les couples canadiens sont d'ailleurs conscients de l'importance de discuter de ces questions au sein d'un couple puisque 20 % d'entre eux disent que des "points de vue divergents sur la retraite pourraient entraîner une séparation ou un divorce". De plus, en moyenne, les couples canadiens croient qu'ils auront besoin d'un million de dollars pour financer leur retraite.
Le sondage a été effectué en ligne par Pollara, du 1er au 5 février 2013, auprès d'un échantillon de 800 adultes canadiens qui ne sont pas des retraités et qui sont mariés ou qui vivent en union de fait. Un échantillon probabiliste de la même taille comporterait une marge d'erreur de plus ou moins 3,5 %, 19 fois sur 20.