L'automne est de retour et, pour bien des Québécois, il annonce le plaisir de retrouver nos Glorieux en action.
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Bien que je voue un grand respect aux athlètes professionnels et à leurs amateurs, je ne suis pas une maniaque de hockey. Toutefois, la passion que la Sainte-Flanelle soulève chez nous me fascine.
Le printemps dernier, lors des séries éliminatoires, je me disais que ce serait fantastique si, dans notre rapport à l'économie et à l'entrepreneuriat, nous faisions preuve d'autant d'enthousiasme qu'envers nos Canadiens de Montréal. J'imaginais à propos des succès de CGI et de Couche-Tard des discussions familiales tout aussi animées que celles que j'entends à propos des performances de Carey Price, du style de P.K. Subban ou des décisions de Michel Therrien et de Marc Bergevin.
Si les affaires nous faisaient vibrer autant, nous pourrions déplacer des montagnes. Malheureusement, à ce jour, le Québec n'est pas le terreau le plus fertile pour l'entrepreneuriat. C'est pourtant la clé de la prospérité durable de notre société.
Gagner des championnats, quand on pense entrepreneuriat, c'est faire grandir nos entreprises et en fonder de nouvelles. C'est créer des emplois et de la richesse pour nos collectivités. C'est nous donner les moyens d'assurer la solidarité sociale. C'est contribuer à bâtir un Québec plus riche et plus dynamique.
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Dans une économie qui est ouverte sur le monde, où la concurrence vient de partout, l'innovation, la créativité, le désir d'entreprendre et la recherche de la performance sont des ingrédients essentiels.
Avec le vieillissement de notre population, nous verrons très prochainement diminuer le nombre de personnes participant au marché du travail. L'importance relative de chaque nouvel entrepreneur sera alors d'autant plus grande.
Nous devons donc mieux encourager les personnes et les collectivités à aller de l'avant, à prendre des risques calculés pour construire, améliorer les façons de faire et saisir de nouvelles occasions d'affaires. Nous devrons appuyer ensemble le développement d'une plus forte culture entrepreneuriale. Cela comprend bien sûr de créer de nouvelles entreprises, mais aussi de les développer à l'échelle mondiale.
La passion du sport se développe dès l'enfance, et la pratique du sport est encouragée dans nos écoles. Tout cela est très bien. Il s'agit de faire la même chose pour l'entrepreneuriat. Pour renverser la tendance, il faut investir davantage dans l'éducation. Nous devons encourager la persévérance scolaire chez les jeunes, réintroduire, dès l'école secondaire, la formation sur l'économie et les entreprises.
C'est ainsi que nous favoriserons l'émergence d'une relève d'entrepreneurs et de nouveaux fleurons québécois comme Jean Coutu et le Cirque du Soleil. Nous devons aussi valoriser nos entreprises et célébrer leur succès. Comme nous le faisons si fièrement quand le Canadien gagne.
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Et les femmes ?
Évidemment, il faut donner le goût et la passion de l'entrepreneuriat aux femmes autant qu'aux hommes.
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à créer leurs propres entreprises. De plus en plus d'entre elles assument la direction ou du moins des responsabilités importantes dans leurs milieux de travail. Pour mieux progresser, les femmes se sont créé des réseaux d'expertise, d'entraide et se sont épaulées les unes les autres. Toutefois, leur avancement reste un défi, encore aujourd'hui. Nous avons pourtant bien besoin de toutes nos forces vives pour nous donner un l'avenir collectif auquel nous aspirons.
Parfois, les femmes créent leur propre plafond de verre, soit par manque de confiance en elles ou par crainte d'afficher leur ambition. Pour réussir, elles doivent adopter des comportements qui reflètent leurs ambitions : être bien préparées dans les moments importants, démontrer de l'assurance et être prêtes à défendre leur point de vue avec fermeté. Elles doivent aussi élargir leur réseau de relations.
Ces attitudes et ces réflexes, il est plus facile de les adopter quand on est jeune. C'est comme le patin ! Ce qui nous ramène à l'urgence et à l'importance de renforcer notre culture entrepreneuriale. Chez les filles comme chez les garçons. Cela devra passer par l'éducation. Mais aussi la développer dans nos familles, par les conversations que nous avons avec nos enfants et nos petits-enfants.
Je ne doute pas que, dans les nouvelles générations, il y aura toujours des jeunes qui rêveront de jouer dans la LNH ou de devenir des chanteuses internationalement reconnues. Mais nous avons besoin d'au moins autant de filles et de garçons qui aspireront à créer ou à développer une entreprise. C'est une question de confiance et de s'entraîner à entreprendre!
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Entreprendre au féminin - Dans cette grande série, qui paraît toutes les deux semaines, nous vous présentons le parcours d'entrepreneures de tous horizons, nous examinons des enjeux liés à l'entrepreneuriat féminin, et nous donnons la parole à de grandes personnalités féminines du milieu des affaires québécois.
Présenté par Desjardins, Avec la collaboration de Femmessor, la Caisse de dépôt et placement du Québec et PwC.