Le Québec a une côte à remonter en matière d’exportation. Si elles représentaient 42% du PIB québécois en 2000, elles ne comptaient plus que pour 28% en 2016, d’après des données compilées par le CIRANO. Qu’est-ce qui freine la croissance des entreprises québécoises à l’étranger? Comment mieux soutenir les entreprises exportatrices et celles qui souhaitent le devenir? Ce sont les questions auxquelles ont réfléchi les participants à la Grande consultation sur le commerce international, le 6 novembre.
La Grande consultation, c'est une matinée de réflexion organisée par Les Affaires, offerte sur invitation seulement. Elle a réuni près de 30 entrepreneurs et dirigeants d’organismes de soutien au commerce international au Fairmount Reine-Elizabeth, à Montréal. La grande consultation était suivie, en après-midi, par la conférence Croissance à l’international organisée par les Événements Les Affaires.
L’objectif fixé aux participants était, en premier lieu, de définir les principaux obstacles à l’internationalisation. Les six thèmes les plus cités ont servi de base aux discussions qui s’en sont suivies : l’accès aux ressources (humaines, financières, technologiques); les disparités règlementaires; le manque de planification; les différences culturelles; le manque d’expertise logistique et le déficit d’engagement de la direction.
Pendant plus de trois heures, chacun de ces thèmes a été creusé et discuté par les participants, afin de mettre en lumière les solutions existantes pour dépasser ces obstacles, voire concevoir de nouvelles solutions.
Le fruit de ces réflexions fera l’objet d’un dossier spécial dans le journal Les Affaires du 24 novembre et, par la suite, d’un livre blanc qui sera diffusé sur nos plateformes pour le bénéfice de l’ensemble de la communauté d’affaires. Avec l’ambition de renforcer l'empreinte des entreprises québécoises à l'étranger.
En images: diaporama (crédit photo: Louis-Charles Dumais)