L'éducation financière est trop importante pour en faire une chasse gardée. Bourstad l'a compris. Pour sa 27e édition, qui se déroulera du 10 février au 11 avril, la simulation boursière invite ses participants à apprivoiser les notions de risque grâce à un jeu développé par le centre interuniversitaire Cirano.
«J'espère que c'est le début d'une belle collaboration pour accroître la littératie financière», dit Paul Bourget, qui pilote depuis le début le concours de simulation boursière émanant du Collège Rosemont.
Apprendre par le jeu
Cirano planche depuis un an et demi sur des outils ludiques permettant aux jeunes et aux moins jeunes de se familiariser avec des concepts économiques. «Le but est de faire comprendre le pourquoi et non le comment», explique Claude Montmarquette, pdg du centre de recherche. Par exemple, un des jeux vise à faire comprendre l'importance de faire un budget, plutôt que d'expliquer comment le faire.
L'objectif de l'organisme est d'avoir une vingtaine de jeux d'ici peu. Une douzaine sont déjà prêts. Ils seront offerts aux enseignants du secondaire et du collégial, mais aussi, dans certains cas, au grand public. La première phase du projet pilote, qui se déroule dans 11 écoles secondaires, se terminera en juin 2014.
Pour la prochaine édition de Bourstad, l'accent sera mis sur le jeu des loteries, qui traite de la tolérance au risque. Puisque les participants doivent définir leur profil d'investisseur, ce jeu «complète très bien» la simulation boursière, dit M. Bourget, qui espère faire passer de 2 650 à 3 000 le nombre de participants cette année.