Junex (Tor., JNX) a complété le premier puits horizontal d'exploration pétrolière de l'industrie dans l'est du Québec. En décembre, elle a en effet achevé le forage du puits Galt no 4, situé à 20 km à l'ouest de la ville de Gaspé, mais une montée de pression avait entraîné sa fermeture à la fin de janvier. Les données recueillies par l’entreprise indiquaient qu'une accumulation rapide de la pression s'était produite à l'intérieur du puits et que le niveau de pétrole y était demeuré stable. La société de Québec avait annoncé une reprise des essais de production au début de février après un ajustement de l'équipement visant une extraction de pétrole à un débit supérieur aux 161 barils de pétrole par jour (bpj) précédemment enregistrés. Le 23 février, l’entreprise a annoncé ses résultats, déclarant avoir enregistré un débit de production constant de 316 bpj durant les cinq derniers jours de sa plus récente phase d'essais de production.
En janvier, Peter Dorrins, président et chef de la direction de Junex, a signalé que selon leurs calculs, « il s'agit d'un débit de production de pétrole commercial même aux prix actuels du pétrole ». Il a réitéré cette évaluation lors de la présentation des résultats des tests de la fin février.
Junex détient une participation de 70 % dans la propriété de Galt et de 100 % dans les permis adjacents. La prochaine phase de son programme, sous réserve de financement, inclut le forage du puits Galt no 5 horizontal. Junex détient également des droits d’exploration sur 233 275 acres nettes sur l'île d'Anticosti, en plus de ceux sur le Shale d’Utica situé dans les basses-terres du Saint-Laurent. Cependant, en réponse à un rapport publié en décembre dans le cadre d’une évaluation environnementale stratégique (ÉES) visant l’ensemble de l’industrie, le gouvernement du Québec a déclaré ne pas avoir l’intention de fournir des approbations de développement dans les basses-terres du Saint-Laurent, une région englobant des zones densément peuplées.
Le reste de l’ÉES est prévu pour plus tard cette année. L’industrie espère sans doute que l'évaluation se déroulera mieux pour les zones pétrolières moins peuplées du Québec, incluant l'île d'Anticosti et Gaspé. La réaction des intervenants communautaires à l’égard du puits no 4 sera certainement surveillée par les responsables en matière d'environnement qui, jusqu’à présent, ont adopté la ligne dure envers la fracturation hydraulique dans les régions où l’opinion publique est peu réceptive. Si le feu vert est donné à la fracturation dans l’est du Québec à long terme, Junex devrait en bénéficier.
Un administrateur achète
Un administrateur ayant récemment acheté des titres de l’entreprise serait satisfait d’un tel résultat.
Depuis le 23 décembre, André Caillé, administrateur de la société et ancien président d’Hydro-Québec, a acheté 100 000 actions en Bourse à un prix moyen de 49 cents. Son acquisition la plus récente date du 9 février, tandis qu’il a acheté 10 000 actions au prix de 84 cents. M. Caillé est aussi un initié de la Banque Nationale.
La détention directe et indirecte de titres de Junex par ses dirigeants et administrateurs est supérieure à la médiane, en comparaison avec d’autres actions à faible capitalisation dans le secteur de l’énergie.
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Ted Dixon est le PDG d’INK Research, qui fournit des nouvelles et des renseignements privilégiés aux investisseurs. Pour en savoir plus sur les déclarations d’initiés au Canada, visitez la section Foire aux Questions (FAQ) au www.inkresearch.com. Les titres mentionnés dans ce profil peuvent déjà avoir paru dans de récents rapports distribués aux abonnés d’INK. Le personnel d’INK peut également détenir une position sur les titres précédemment décrits.