Le parcours coop, un must pour les étudiants et les universités

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Février 2014

Le parcours coop, un must pour les étudiants et les universités

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Édition du 22 Février 2014

Un gage de crédibilité

«C'est un gage de crédibilité vis-à-vis des employeurs. Pour les filières qui ont des stages mais pas en coop, il faut expliquer pour convaincre les recruteurs du sérieux de ces expériences», poursuit le vice-doyen.

Les parcours coopératifs sont régis par l'Association canadienne de l'enseignement coopératif (ACDEC). Ils imposent au moins trois séjours en stage pendant le cursus. En fin de compte, les étudiants sortent avec près d'un an d'expérience professionnelle. Un plus sur leur CV.

«On a des témoignages d'employeurs qui nous expliquent qu'au moment de la sélection des CV pour un poste, ils retiennent d'emblée ceux qui ont suivi la formule coop. Ils sont prêts à payer ces candidats plus cher, parce qu'ils savent qu'ils auront moins de formation à donner pour qu'ils soient opérationnels», note Denis-Robert Élias.

Forte du succès de la formule, l'Université de Sherbrooke ajoute un ou deux programmes de formation en parcours coop tous les deux ou trois ans (géomatique, environnement, maîtrise en économie, etc.). D'ordinaire, le parcours coopératif est proposé dans les programmes d'études comme le génie, le marketing, la finance, etc. Mais la tendance est à la généralisation. «Environ 85 % des étudiants en coop sont en commerce et en génie», précise Gerry Hughes. Mais l'Université Concordia essaie d'inclure la formule dans des disciplines moins traditionnellement axées sur le marché du travail, comme l'histoire de l'art, les sciences politiques et la sociologie.

Une formule plus souple

La formule coop, très encadrée par l'ACDEC, est souvent un produit d'appel qui côtoie d'autres formules plus souples. Ainsi, l'Université Concordia offre des programmes d'expérience industrielle et d'expérience professionnelle pour les étudiants en génie, informatique, physique, design, etc.

Même constat à l'Université Laval. «On a mis en place une formule plus flexible que la coop, car c'est un système très rigide. L'année dernière, lorsque l'activité a diminué dans le secteur des mines, nous avions beaucoup de mal à trouver des terrains de stage pour nos étudiants en génie des mines en coop. Mais nous ne pouvions pas reporter leur session de stage, car il est impératif qu'elle ait lieu à un moment précis dans le cursus. C'était difficile à gérer», explique Nadir Belkhiter.

Par ailleurs, certaines modalités ne conviennent pas aux employeurs. «La formule interdit de terminer le cursus d'études par un stage. Pourtant, les employeurs, qui font partie d'un comité consultatif avec lequel nous tenons régulièrement des réunions, nous disent qu'ils aimeraient parfois pouvoir embaucher les stagiaires pendant un stage de fin d'études, sans que ceux-ci aient à retourner en classe pour faire leur dernière session scolaire», ajoute le vice-doyen de l'Université de Laval.

Reste que le parcours coopératif est désormais très connu et que les employeurs en reconnaissent rapidement le label. Les stages étant devenus incontournables, ils vont très certainement prendre plus de place dans les études, sous forme coop ou non.

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