Le projet prévoit la construction d’un complexe de dix unités, incluant les trois serres actuelles. (Photo: Trium Médias)
Il y a un an, presque jour pour jour, les Serres Toundra dévoilaient en grande pompe leur projet d’expansion de sept nouvelles phases au coût de 525 millions de dollars (M$). À l'époque, le président-directeur général Éric Dubé n’avait pas hésité à qualifier ces investissements de «calibre international». Mais douze mois après cette annonce publique, qu’en est-il de ce mégaprojet?
«Il est trop tôt pour en parler», a répondu la semaine dernière Éric Dubé. Ce dernier a simplement ajouté que le projet suivait son cours, et qu’il en était à l’étape de la conception.
Le 2 novembre 2022, l’entreprise indiquait lors d'une rencontre d'informations qu’elle n’avait pas d’échéancier précis, mais qu'elle espérait un début des travaux dans un délai de deux ans.
Des travaux de 7 à 8 ans
Rappelons que le projet prévoit la construction d’un complexe de dix unités, incluant les trois serres actuelles. Les travaux devraient s’étendre sur sept ou huit ans. L'ajout de serres d’une superficie de 8,5 hectares — pour un total de 60 hectares supplémentaires — est prévu.
Avec cette expansion, les Serres Toundra ne produiront plus seulement des concombres, mais aussi plusieurs autres légumes et fruits, dont des poivrons et des fraises, destinés au marché québécois.
Il est également prévu qu’au moins 300 entreprises du Saguenay—Lac-Saint-Jean se partagent 34M$ en retombées économiques annuellement. La région doit quant à elle recevoir une part des contrats de l’ordre de 205M$ (39% du projet global).
Les revenus en taxation pour Saint-Félicien et Normandin étaient alors estimés à 2,5M$ annuellement.
Par Denis Hudon, Initiative de journalisme local