L'amour est quelque chose de si fragile... Photo : DR.
À l’approche de la Saint-Valentin, mieux vaut savoir que 3 Québécois sur 4 (73%) affirment ne jamais vouloir épouser quelqu'un qui a de la difficulté à gérer ses finances personnelles ou qui a d'importantes dettes à rembourser. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par Environics Research pour le compte de TD Canada Trust.
Plus précisément, 29% des Québécois pensent qu'ils fréquenteraient une personne qui a de la difficulté à gérer son argent, mais ne l'épouseraient jamais; 35%, qu'ils ne fréquenteraient même pas une personne qui n'a pas le contrôle de ses finances; et 9% déclarent avoir vécu récemment ce genre de relation et qu'on ne les y reprendra plus.
L’interrogation logique qui s’ensuit est de savoir si l’argent est un tabou. En fait, 85% des Québécois se disent à l'aise de discuter d'argent avec leur conjoint, même si certains tourtereaux admettent raconter quelques pieux mensonges pour cacher leurs folles dépenses. Par exemple, 14% des Québécois affirment avoir dit à leur conjoint qu'ils avaient payé un article moins cher qu'il ne l'était en réalité, et 12% avoir caché un nouvel achat à leur conjoint.
À noter que les couples québécois sont plus susceptibles que leurs homologues canadiens de garder leurs finances personnelles complètement séparées de celles de leur conjoint (53% au Québec contre 33% au Canada). Et plus de la moitié des Québécois possèdent une maison avec leur conjoint (62%, contre 72%) et ont un compte commun (56% contre 68%).