Le principal objectif de cette «synergie» est de mieux accompagner les jeunes qui sortent des centres jeunesse le jour de leur 18e anniversaire. (Photo: 123RF)
Douze fondations venant en aide aux jeunes ayant grandi sous la coupe de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) s’unissent pour former un grand regroupement national. Ces organismes espèrent ainsi optimiser leurs pratiques, simplifier la collecte de dons et profiter d’une plus grande visibilité.
Les fondations des régions de l’Abitibi-Témiscamingue, du Bas-Saint-Laurent, de Chaudière-Appalaches, de l’Estrie, des Laurentides, de Lanaudière, de Laval, de Mauricie et Centre-du-Québec, de la Montérégie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de Montréal et de Québec participent au regroupement. D’autres régions du Québec pourraient éventuellement rejoindre à leur tour le mouvement.
En plus d’annoncer la création du Regroupement des fondations pour la protection de la jeunesse (RFPJQ), on a aussi dévoilé une nouvelle plateforme web à l’adresse: aidonslesjeunes.com. Ce portail permet aux donateurs de diriger leur contribution vers la région de leur choix ou même vers le programme de leur choix.
Le principal objectif de cette «synergie», comme le décrit le président du RFPJQ Benoît Duplessis, est de mieux accompagner les jeunes qui sortent des centres jeunesse ou des foyers d’accueil le jour de leur 18e anniversaire. Le regroupement veut ainsi leur permettre de profiter des services offerts par chacune des fondations régionales et non plus seulement par l’organisme de leur région de résidence.
Ainsi, les jeunes devant développer leur autonomie pour entrer dans la vie adulte pourront compter sur un plus large éventail de mesures de soutien. Certains programmes offrent, par exemple, de l’accompagnement aux études, du soutien à la vie en appartement, de l’aide de première nécessité en cas d’urgence ou même l’occasion de réaliser un rêve.
Par ailleurs, dans l’espoir d’accroître la visibilité des fondations membres et de stimuler la collecte de dons, le regroupement s’est associé à des ambassadeurs comme le comédien Luc Guérin et l’auteur Nicolas Zorn, lui-même un enfant de la DPJ.