Empower, en renfort des néophytes et des petits joueurs


Édition du 16 Février 2022

Empower, en renfort des néophytes et des petits joueurs


Édition du 16 Février 2022

Par Philippe Jean Poirier

La plateforme permet également de lancer des initiatives marketing en quelques clics. (Photo: 123RF)

MARKETING. Le marketing numérique a beau être devenu une nécessité d’affaires, toutes les entreprises n’ont pas l’expertise ou le temps de s’en occuper. L’assistant virtuel de marketing numérique Empower, cofondé à Montréal par Jack Elias et Daniel Forman, s’insère dans ce créneau de soutien aux PME. 

Officiellement lancée en mars 2021, cette application mobile permet de consolider en un seul endroit toute l’information se rapportant au marketing numérique, incluant les données client et les rapports de campagne. La plateforme permet ensuite de lancer des initiatives marketing en quelques clics: il suffit d’«exécuter» ou de «remettre à plus tard» les recommandations quotidiennes présentées sous forme de «cartes».

«Quand un client s’abonne à la plateforme, il remplit un questionnaire sur l’identité de son entreprise, explique Jack Elias. Cela nous permet de bien saisir son ADN: ses objectifs, ses forces, ses faiblesses, ses compétiteurs, etc. Les recommandations sont ainsi personnalisées pour chaque entreprise.»

En juillet dernier, la PME a annoncé avoir obtenu un investissement de 3 millions de dollars du gouvernement du Québec pour soutenir «son expansion internationale», puis pour développer son volet technologique. Les développeurs d’Empower, qui a des bureaux à Montréal et Toronto, pourront ainsi continuer d’automatiser les tâches marketing à faire, dans le but de «réduire les coûts à l’utilisateur». Au même moment, un partenaire, l’entreprise californienne OpenAI, développe des algorithmes d’intelligence artificielle pour optimiser leur engin de recommandation.

 

Reprendre le contrôle de son marketing numérique

L’application peut aussi traiter des demandes textuelles soumises «en langage naturel» par l’utilisateur. Aucune requête n’est trop futile: création d’un logo ou d’un site web, lancement d’une campagne de publicité sur Internet, création de contenu organique pour les médias sociaux, etc. 

Lorsque l’utilisateur active une carte, la tâche est accomplie par l’équipe d’Empower — qui compte 30 employés —, par un de ses partenaires ou par une procédure automatisée. Le tout en échange de crédits achetés sur la plateforme.

Il y a un an, Peter Stappas, propriétaire de Pizza Vimont, à Laval, a adopté l’assistant virtuel montréalais en remplacement de son agence de marketing numérique habituelle. «Ce que j’aime d’Empower, c’est sa simplicité, affirme-t-il. Tout se fait sur le téléphone, sans sortir de l’application : les communications, l’activation les recommandations, la consultation des rapports de campagne.» 

Chaque semaine, le restaurateur prend un moment pour consulter ses «cartes» et lancer des actions marketing. «Empower m’a permis de lancer des campagnes publicitaires par mot-clé — ce que je n’avais jamais fait auparavant —, d’alimenter mes réseaux sociaux, de gérer ma réputation numérique sur Facebook et Google, puis d’adapter mon site web au mobile», énumère Peter Stappas. 

Ce genre de solutions technologiques offertes aux petites entreprises est «très d’actualité», fait remarquer Véronique Lacroix, directrice du Centre d’intégration et d’expertise en technologie d’expérience client (CIETECH). «Plusieurs commerçants ont été laissés de côté par l’industrie du marketing numérique, constate-t-elle. Les entreprises technologiques du Québec ont l’occasion d’adapter leurs solutions aux petites et moyennes entreprises ; elles pourront ainsi participer à la démocratisation des services sur le Web.»

 

Le marketing numérique a beau être devenu une nécessité d’affaires, toutes les entreprises n’ont pas l’expertise ou le temps de s’en occuper. L’assistant virtuel de marketing numérique Empower, cofondé à Montréal par Jack Elias et Daniel Forman, s’insère dans ce créneau de soutien aux PME. 
Officiellement lancée en mars 2021, cette application mobile permet de consolider en un seul endroit toute l’information se rapportant au marketing numérique, incluant les données client et les rapports de campagne. La plateforme permet ensuite de lancer des initiatives marketing en quelques clics : il suffit d’« exécuter » ou de « remettre à plus tard » les recommandations quotidiennes présentées sous forme de « cartes ».
« Quand un client s’abonne à la plateforme, il remplit un questionnaire sur l’identité de son entreprise, explique Jack Elias. Cela nous permet de bien saisir son ADN : ses objectifs, ses forces, ses faiblesses, ses compétiteurs, etc. Les recommandations sont ainsi personnalisées pour chaque entreprise. »
En juillet dernier, la PME a annoncé avoir obtenu un investissement de 3 millions de dollars du gouvernement du Québec pour soutenir « son expansion internationale », puis pour développer son volet technologique. Les développeurs d’Empower, qui a des bureaux à Montréal et Toronto, pourront ainsi continuer d’automatiser les tâches marketing à faire, dans le but de « réduire les coûts à l’utilisateur ». Au même moment, un partenaire, l’entreprise californienne OpenAI, développe des algorithmes d’intelligence artificielle pour optimiser leur engin de recommandation.
Reprendre le contrôle de son marketing numérique
L’application peut aussi traiter des demandes textuelles soumises « en langage naturel » par l’utilisateur. Aucune requête n’est trop futile : création d’un logo ou d’un site web, lancement d’une campagne de publicité sur Internet, création de contenu organique pour les médias sociaux, etc. 
Lorsque l’utilisateur active une carte, la tâche est accomplie par l’équipe d’Empower — qui compte 30 employés —, par un de ses partenaires ou par une procédure automatisée. Le tout en échange de crédits achetés sur la plateforme.
Il y a un an, Peter Stappas, propriétaire de Pizza Vimont, à Laval, a adopté l’assistant virtuel montréalais en remplacement de son agence de marketing numérique habituelle. « Ce que j’aime d’Empower, c’est sa simplicité, affirme-t-il. Tout se fait sur le téléphone, sans sortir de l’application : les communications, l’activation les recommandations, la consultation des rapports de campagne. » 
Chaque semaine, le restaurateur prend un moment pour consulter ses « cartes » et lancer des actions marketing. « Empower m’a permis de lancer des campagnes publicitaires par mot-clé — ce que je n’avais jamais fait auparavant —, d’alimenter mes réseaux sociaux, de gérer ma réputation numérique sur Facebook et Google, puis d’adapter mon site web au mobile », énumère Peter Stappas. 
Ce genre de solutions technologiques offertes aux petites entreprises est « très d’actualité », fait remarquer Véronique Lacroix, directrice du Centre d’intégration et d’expertise en technologie d’expérience client (CIETECH). « Plusieurs commerçants ont été laissés de côté par l’industrie du marketing numérique, constate-t-elle. Les entreprises technologiques du Québec ont l’occasion d’adapter leurs solutions aux petites et moyennes entreprises ; elles pourront ainsi participer à la démocratisation des services sur le Web. »

 

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