L’asclépiade est une plante qui permet aux agriculteurs du Centre-de-la-Mauricie de diversifier leurs sources de revenus. [Photo : Shutterstock]
MAURICIE
L'asclépiade, un joyau économique et écologique
Les premières récoltes d'asclépiade, plante produite par Industries Encore 3, de Saint-Tite en Mauricie, ont été faites le mois dernier. Grâce à ce nouveau créneau, la région possède un joyau qui rime avec revenus et qui pourrait créer plus de 200 emplois à terme. En mars, on annonçait l'arrivée d'une usine visant à transformer l'asclépiade, cette soie du Québec, dans le quartier industriel de Saint-Tite. Cette production vise à répondre à la demande de divers clients du milieu manufacturier ou écologique. C'est que l'asclépiade - une plante sauvage à laquelle s'alimentent les papillons monarques, entre autres - possède diverses propriétés comme l'isolation vestimentaire ou acoustique, l'absorption de pétrole et la résistance à l'eau. «Pour le moment, on tente d'établir nos récoltes, on fonctionne par essais. Il faut savoir que le rendement de production est atteint après huit ans. Avec nos 40 hectares, notre volume industriel est insuffisant», explique Daniel Allard, président de la Coopérative Monark, qui offre un soutien aux producteurs d'asclépiade. L'entrepreneur parle de ce créneau en expansion comme d'un projet unique au Québec et même dans le monde. «C'est un heureux mélange à vocation économique, mais aussi écologique. Ça consolide des emplois et ça en crée chez nous», poursuit-il. — L’HEBDO DU ST-MAURICE, SHAWINIGAN
CENTRE-DU-QUÉBEC
Cascades modernise ses équipements
Cascades investit 4,5 millions de dollars pour moderniser des équipements de ses usines Plastiques Cascades de Kingsey Falls et Cascades Inopak de Drummondville, deux usines spécialisées dans la fabrication d'emballages faits de plastique recyclé. À Kingsey Falls, il s'agit d'un investissement de 3,5 M$, qui vise à améliorer la productivité. «Nous voulons doter nos usines d'équipements modernes, adaptés aux besoins de la clientèle. Nous avons toujours dit, depuis trois ans, que nous voulions moderniser nos actifs. Nous nous donnons aujourd'hui la capacité d'offrir de nouveaux produits à notre clientèle», a expliqué Mario Plourde. Les investissements à Kingsey Falls doivent se concrétiser au cours des deux premiers trimestres de 2016. On doit procéder à l'installation d'une nouvelle ligne de thermoformage plus rapide, plus efficace et à la fine pointe de la technologie, ainsi qu'à l'ajout de deux lignes d'emballage automatisées et d'une solution de prétamponnage. Tout cela réduira le temps de production. — LA NOUVELLE, VICTORIAVILLE
ESTRIE
Hydro-Sherbrooke : un projet de 32,5 M$
La direction d’Hydro-Sherbrooke a fait part au conseil municipal de l’avancement du projet d’aménagement de nouvelles lignes électriques et d’un quatrième poste de distribution qui entrera en fonction en 2018. Il s’agit d’un projet évalué à 32,5 millions de dollars, qui permettra de répondre à la demande grandissante en électricité des citoyens de la ville de Sherbrooke. Le nouveau poste de distribution s’ajoutera aux trois existants. L’aménagement du terrain s’effectuera en 2016, la construction des infrastructures et du bâtiment, en 2017 ; enfin, l’installation des équipements et la mise en service auront lieu en 2018. — SHERBROOKE EXPRESS, SHERBROOKE
LANAUDIÈRE
Des entreprises exportatrices
Les exportations jouent un rôle important dans l’économie lanaudoise. Selon des spécialistes invités à l’occasion d’une conférence sur les exportations, tenue le 27 octobre, la région compte 300 entreprises exportatrices, soit 60% des sociétés recensées sur son territoire. D’ailleurs, en fonction d’un portrait préparé par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE), les ventes de biens destinés aux États-Unis ont atteint 1,2 milliard de dollars en 2012, soit le même niveau qu’en 2008. D’après le MEIE, 70% des exportations lanaudoises prennent le chemin des États-Unis. — HEBDO RIVE NORD, REPENTIGNY
SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN
Nutrinor acquiert la Fromagerie Perron
La Fromagerie Perron, de Saint-Prime au Lac-Saint-Jean, quitte le giron de la famille Perron et devient la propriété de Nutrinor. La coopérative met la main sur 42 % des actions de l'entreprise. Capital régional et coopératif Desjardins ainsi que l'homme d'affaires Marc Landry étaient déjà actionnaires dans l'entreprise pour des parts respectives de 37 % et 21 %. «En tant que producteurs laitiers, nous devons absolument posséder nos infrastructures régionales pour ajouter de la valeur à notre production», explique Jean Lavoie, président de Nutrinor. De son côté, la famille Perron est fière de voir le fleuron familial rester entre les mains d'intérêts régionaux. «Mon père serait très fier de savoir que les emplois seront maintenus en région grâce à l'intervention de la coopérative régionale», a déclaré Jean-Marc Perron, qui a travaillé à la fromagerie pendant 42 ans. La Fromagerie Perron a été fondée en 1890 et emploie plus de 80 personnes. Le groupe d'actionnaires a décidé que Marc Landry prendrait la direction de l'entreprise. — L’ÉTOILE DU LAC, ROBERVAL