Reconnu comme un acteur à part entière en recherche et innovation, l’ÉTS s’illustre dans la recherche appliquée débouchant sur des innovations concrètes et des transferts technologiques aux entreprises.
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En 2013, les fonds obtenus par l'ÉTS pour la recherche ont pour la première fois franchi le seuil des 30 millions de dollars. L'École est désormais reconnue comme un acteur à part entière dans la recherche et l'innovation. Elle a trouvé ses domaines de prédilection dans lesquels elle s'illustre à sa façon : la recherche appliquée débouchant sur des innovations concrètes et des transferts technologiques aux entreprises.
L'électrocardiogramme du genou, des enrobés bitumineux comprenant des matériaux recyclés, une nouvelle méthode d'épuration des eaux usées... L'ÉTS est l'auteure de plusieurs innovations et est devenue un acteur majeur de la recherche dans des domaines très divers grâce à ses 37 regroupements de chercheurs et ses 26 chaires de recherche, dont 8 en technologie de la santé, 6 dans les technologies de l'information et des communications, 5 en aérospatiale-transport terrestre, 4 en énergie et 3 en environnement-construction.
L'École a dû prouver sa crédibilité pour obtenir des fonds de recherche puis des partenaires. Elle a réussi, notamment en santé, à nouer des liens avec des institutions fortes comme le prouve le LIO (Laboratoire de recherche en imagerie et orthopédie), installé dans les locaux du CHUM. «Comme nous sommes affiliés à l'Université de Montréal, nos liens privilégiés devraient être avec elle, explique Jacques Turgeon, directeur général du CHUM et ex-directeur du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM). Mais pour des expertises particulières que n'a pas l'Université de Montréal, notamment en imagerie, le LIO est un partenaire précieux, en raison de ses compétences et de ses chercheurs reconnus internationalement.»
La clé de la réussite : «toujours se différencier et trouver sa spécialité en anticipant les besoins de la société», souligne Pierre Dumouchel, directeur général de l'ÉTS. C'est ainsi que l'ÉTS a acquis sa place sur l'échiquier québécois et même au-delà. Mais «on joue un jeu mondial, reconnaît Pierre Dumouchel. Nous sommes de mieux en mieux équipés, notre budget de recherche est en croissance constante.»
Les PME, des alliées précieuses
Le lien avec l'industrie est également un atout. «L'ÉTS est un leader pour ce qui est de l'innovation, notamment grâce au fait qu'elle travaille beaucoup avec les PME où sont embauchés une bonne part de ses étudiants. Cependant, les PME sont souvent très réactives et peuvent très rapidement mettre une innovation sur le marché», souligne Mickaël Gardoni, professeur au Département de génie de production automatisée.
Les défis restent néanmoins de taille pour un établissement universitaire aussi jeune afin de maintenir sa place dans le domaine de la recherche et de l'innovation.
«Ce n'est pas toujours facile de réaliser des projets avec l'industrie qui n'a pas souvent les financements nécessaires pour investir dans la recherche et développement», reconnaît d'ailleurs Maarouf Saad, directeur des affaires professorales, de la recherche et des partenariats de l'ÉTS.
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