Les partenaires du projet Économie circulaire Saguenay-Lac-Saint-Jean ont annoncé le lancement de la phase 2 la semaine dernière. (Photo: Yohann Harvey Simard)
Fort du succès de la première phase, le Centre québécois de développement durable (CQDD) a entamé la semaine passée la deuxième phase du projet Économie circulaire Saguenay–Lac-Saint-Jean, dont l’objectif du projet est d’instaurer un système d’échanges de matières, d’énergie et de ressources matérielles et humaines au sein du milieu industriel de la région.
La première phase visait à faire l’inventaire des résidus de production des entreprises et à identifier les résidus dont pourraient avoir besoin certaines PME, a rappelé Nicolas Gagnon, directeur général du CQDD.
Sur une période de 30 mois, 12 activités de maillage ont été organisées afin que les entreprises puissent échanger et voir ce qu’elles pouvaient s’apporter mutuellement.
L’exercice a donné lieu à la création de 60 collaborations. Des sacs de bois de chauffage ont, entre autres, pu être fabriqués par les élèves de la Polyvalente d’Arvida grâce aux stocks de malt accumulés par la microbrasserie Pie Braque.
«Il y a aussi eu des collaborations en termes de transport, de location d’espaces de travail et de partage de ressources humaines», a poursuivi Nicolas Gagnon.
Mille offres et demandes émanant de 240 entreprises ont été identifiées comme point de départ pour la création de futurs partenariats.
Le projet Économie circulaire Saguenay–Lac-Saint-Jean est mené en partenariat avec la SADC du Haut-Saguenay, Alliage 02 et le Groupe Coderr. Il vise ultimement à réduire l’empreinte environnementale du milieu industriel de la région, mais aussi à accroître la rentabilité des entreprises.
Phase 2
Pour cette deuxième phase, «on veut capitaliser sur ce qu’on a déjà et aller chercher 145 autres entreprises pour qu’elles participent à notre réseau d’économie circulaire», a indiqué directeur général du CQDD.
Le CQDD misera sur les collaborations réalisées jusqu’à maintenant afin d’aller chercher de nouveaux candidats. Le Centre documentera ensuite les gains générés par les entreprises dans le cadre de leurs échanges de ressources, et espère pouvoir démontrer que l’économie circulaire est un modèle qui fonctionne, mais aussi, qui rapporte.
Par Yohann Harvey Simard, Initiative de journalisme local