Les programmes qui font une différence

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Mars 2018

Les programmes qui font une différence

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Mars 2018

[Photo: 123RF]

Comment assurer le succès d’un programme d’avancement pour les femmes en entreprise? Voici trois exemples d’organisations, de la PME à la multinationale: 

Le programme pour l’avancement des femmes de la Financière Sunlife, Échange inspiraction, est destiné à tous les employés femmes et hommes, sur une base volontaire. Ils peuvent le rejoindre à n’importe quel moment de leur carrière. Les hommes sont également invités et cet aspect est probablement une des raisons de son succès, explique Diane Lafontaine, vice-présidente adjointe, marketing et communications et cofondatrice du programme. «Nous nous battons contre le préjugé que l'avancement des femmes, c'est une affaire de femmes. L'avancement des femmes est un enjeu d'affaires.» Une autre clé du succès est la contribution du président du CA. Cela a permis au programme de se faire connaître par un plus grand nombre d’employés, surtout au niveau de l’exécutif, comme le précise Mme Lafontaine: «Son soutien a légitimé le programme.» 

Plusieurs évènements sont organisés tout au long de l’année allant des ateliers de développement professionnel à de plus simples occasions de réseautage, pouvant rassembler jusqu’à 20% de l’ensemble des salariés du Canada. Le budget annuel alloué au programme est de 125 000$, assez pour couvrir les coûts liés aux boissons, à la nourriture et aux besoins techniques.

Le programme de Norton Rose Fulbright

Le cabinet d’avocats Norton Rose Fulbright a 27% d’associées femmes et s’est mis pour objectif d’atteindre 30% d’associées femmes d’ici 2020. Le programme Career Strategies Program contribue à concrétiser ce plan d’action.

Il a été créé en 2015 pour fournir aux avocates qui ont le potentiel de devenir associées des stratégies et des techniques afin de réaliser leur plein potentiel. Le programme est constitué de deux modules d’une durée de deux jours chacun, comprenant des séminaires, des groupes de discussion et des occasions de réseauter. Les participantes bénéficient également de six heures de coaching avec un intervenant externe afin d’intégrer les notions apprises pendant les modules. En amont du programme, des tests psychométriques sont offerts aux employées, ce qui leur permet de fixer elles-mêmes leurs objectifs de réussite.

Flexibilité des horaires

La PME technologique de 75 employés, Nubik, possède 30% d’employées femmes ce qui est supérieur à la moyenne de l’industrie qui se situe autour de 20%. Katie Bussières, la propriétaire et directrice générale pense que leur fonctionnement de travail, même s’il n’a pas été spécifiquement pensé pour les femmes, contribue beaucoup à leur présence. En effet, 100% des employés travaillent de la maison.

Non seulement, aucun employé n’est requis de venir dans les bureaux de Nubik, mais en plus l’entreprise a une politique de flexibilité d’horaires permettant une conciliation vie personnelle et vie professionnelle grande et donc un plus grand épanouissement de ses employés, souligne la propriétaire. N'ayant pas de frais liés aux locaux physiques, les économies réalisées par l’entreprise sont par la suite investies auprès des employés: les repas sont très souvent offerts, plusieurs activités de team-building sont organisées dans l’année, les employés participent à des journées de bénévolat à Moisson Montréal par exemple, etc.

 

Consulter aussi:

— Six conseils pour favoriser l’avancement des femmes 
— Julie Gosselin: «Aller chercher de l'inspiration auprès des autres femmes»

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.