(Photo: 123RF)
« Il n’y a pas d’autre solution possible malheureusement » que de mettre fin aux régimes de retraite dans la relance des journaux de Groupe Capitales Médias (GCM).
C’est ce qu’a fait valoir mercredi le syndic dans la restructuration des journaux régionaux , qui sont à l’abri des créanciers depuis août.
Les retraités risquent de perdre 30 pour cent de leurs rentes si la relance du groupe est entérinée par la cour supérieure. Ils veulent se faire entendre et exigent de pouvoir exercer leur recours.
Devant le juge Daniel Dumais, au palais de justice de Québec, le syndic Christian Bourque a indiqué que le plan déposé par les coopératives, qui veulent renoncer à prendre en charge le régime de retraite, est le seul possible.
Il n’y a pas d’alternative et personne ne s’est bousculé pour faire des offres, selon ce qu’il a affirmé.
« C’est un peu une fatalité. Il n’y a pas d’alternative. Ce qu’on a devant nous , c’est le mieux qu’on peut avoir. »
Il a vanté la collaboration des parties qui devaient agir vite dans cette tentative de sauvetage. C’est sans précédent dans ses 30 années de carrière de syndic, a-t-il déclaré devant le juge.
« C’est la première fois que je vois quelque chose de semblable, une célérité , une collaboration. Il y avait (pourtant) du vent de face , du vent de côté. Il y a eu une mobilisation exceptionnelle dans ce dossier. »