Le géant américain du commerce en ligne Amazon a annoncé lundi la création de 1.500 emplois en France cette année ainsi que 5.000 autres au Royaume-Uni malgré les craintes entourant le Brexit.
Amazon veut créer «1.500 emplois en CDI supplémentaires d'ici la fin de l'année 2017» dans l'Hexagone, où le groupe américain de commerce en ligne compte déjà plus de 4.000 collaborateurs.
«Les recrutements pour ces nouveaux rôles ont d'ores et déjà démarré», a annoncé Ronan Bolé, directeur des opérations France d'Amazon, cité dans un communiqué. Le géant américain de la distribution en ligne, qui passerait ainsi à plus de 5.500 employés en France, recherche «des ingénieurs, diplômés d'écoles de commerce et jeunes diplômés, aux personnes recherchant des postes non qualifiés et souhaitant se former sur le terrain».
Après plus de 1.000 postes créés en 2016, ces nouveaux emplois concernent le futur centre de distribution de Boves dans la Somme, les bureaux de la société à Clichy, le réseau déjà existant de centres de distribution, mais aussi l'ouverture de centres de données ("datacenters") en région parisienne.
«Outre la création d'emplois directs, de plus en plus de PME, start-ups et artisans français tirent parti de notre marketplace (plateforme ouverte à des vendeurs tiers) pour développer leur activité à travers le monde», a souligné Frédéric Duval, le patron en France du géant américain.
«En effet, le chiffre d'affaires à l'export réalisé par les entreprises françaises présentes sur la marketplace d'Amazon.fr a dépassé les 200 millions d'euros en 2016», a indiqué ce dernier. Ces embauches nationales s'inscrivent dans un plan plus large de 15.000 emplois qu'Amazon compte créer cette année en Europe. Il a d'ailleurs annoncé dans un communiqué séparé lundi la création de 5.000 nouveaux emplois au Royaume-Uni en 2017, dans plusieurs villes à travers le pays, dont Londres où il possède son siège. Cela portera ses effectifs britanniques à 24.000.
Cette annonce intervient après celle ces derniers mois de plusieurs autres grands groupes américains de l'internet et des technologies, comme Apple, Facebook et Google, qui ont promis des investissements et des embauches dans les mois et années à venir au Royaume-Uni, faisant fi des craintes entourant le Brexit.