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Avec l'achat record de la californienne City National, pour cinq milliards de dollars, la Banque Royale tente de nouveau sa chance aux États-Unis, comme l'ont fait Banque BMO et Banque TD avant elle. Ces trois banques cherchent à diversifier leurs sources de revenus, au moment où l'économie et l'immobilier canadiens ralentissent. La Banque Royale a payé un prix élevé pour une banque dont le bilan sous-endetté recèle beaucoup de potentiel, dit Sohrab Movahedi, de BMO Marchés des capitaux. Ses rivales ont une longueur d'avance et génèrent déjà un rendement de 0,40 à 0,45 % sur leur actif américain. La Banque Royale aura fort à faire pour les rejoindre, croit l'analyste. Le rendement de l'actif déterminera le gagnant de cette course à trois au sud de la frontière. La Banque Royale aura tiré des leçons de l'achat de Centura Banks en 2001. L'aventure s'est terminée par une radiation de 1,6 G$ 11 ans plus tard, en 2013.
L'empreinte américaine des cinq plus grandes banques canadiennes
Banque / Proportion de ses actifs aux États-Unis
Banque BMO / 34 %
Banque TD / 34 %
Banque Royale / 27 %
Banque Scotia / 15 %
Banque CIBC / 7 %
Source : BMO Marchés des capitaux