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Ça y est, c’est le temps des Fêtes! Prochainement, nombreuses seront les réunions en famille et les soirées entre amis. Cette année, je vous offre quelques faits insolites et légers afin d’agrémenter vos conversations durant cette période de l’année. Enfin, voyez quelles sont les tendances qui se dessinent pour 2016.
Saviez-vous qu’en 2015…
Le 1er juin est la plus grosse journée chez les notaires en immobilier
C’est le 1er juin que le plus grand nombre de propriétés résidentielles (unifamiliale et copropriété) a changé de main selon les actes de vente publiés au Registre foncier et colligés par JLR. En effet, 2 154 propriétés ont été notariées (en d’autres mots, elles ont été vendues officiellement) durant cette journée. Les notaires n’ont pas chômé! Le 29 mai a été la deuxième date avec le plus de transactions. L’année dernière la date où il y avait eu le plus de transactions était le 30 mai. Clairement, le vendredi et le lundi du dernier weekend de mai sont généralement occupés.
200 000 $ est le prix le plus populaire
Le prix le plus fréquent auquel une propriété a été vendue est de 200 000 $. Au total, 1 053 unifamiliales et copropriétés se sont vendues à ce prix. Le deuxième prix le plus fréquent avec 999 ventes est 250 000 $. On peut dire que les Québécois aiment les chiffres arrondis!
Ce sont les gens prénommés Michel qui ont le plus acheté et vendu de maisons
Est-ce que votre ami Michel ou Julie s’est acheté une propriété en 2015? À en croire les transactions effectuées de janvier à novembre 2015, le prénom le plus fréquent au niveau des achats résidentiels était Michel (1 645 acquisitions) suivi par Julie (1 459). Quant aux vendeurs… Michel (1 694) et Pierre (1 259) sont les prénoms qui reviennent le plus souvent. Bien sûr, les Tremblay (1429) dominent le classement des acheteurs pour les noms de famille les plus fréquents vu la prédominance de ce nom au Québec.
13,25 millions est le montant de la plus grosse transaction
En novembre dernier, la vente d’une propriété à 13,25 millions a fait les manchettes. Cette transaction a été affichée comme la plus grosse vente d’unifamiliales enregistrées au Québec. Par contre, en date du 30 novembre 2015, elle n’avait toujours pas été notariée. En fait, entre janvier et novembre 2015, la propriété unifamiliale transigée et notariée au prix le plus élevé se situait à Senneville et a été vendue 10,2 millions $. Du côté des copropriétés, la plus grosse vente s’est faite au prix de 6 253 401 $. Au total, 100 propriétés résidentielles se sont vendues à 2 M$ et plus soit 2 de moins que l’année dernière. Pour connaitre l’état du marché de la propriété de luxe et les détails des plus grosses transactions, consultez l’étude de JLR « Les résidences de luxe transigées en 2015 ».
Fermont est la ville où le prix médian est le plus bas
De toutes les villes où il y a eu un minimum de 30 transactions d’unifamiliales au Québec, c’est à Fermont que le prix médian a été le plus bas. Par contre, ce marché est un peu spécial, puisque la majorité des achats ont pour vendeur ou acheteur la compagnie ArcelorMittal. Un article publié en 2012 témoigne de ce phénomène. En fait, parmi les 133 ventes effectuées en 2015, ArcelorMittal était l’acquéreur dans 71 transactions et vendeurs dans 61 cas. Au deuxième rang, on retrouvait la ville de Notre-Dame-des-Bois avec un prix médian de 42 500 $ et 32 transactions. Plusieurs autres villes du Québec auraient pu se retrouver parmi les moins chères, mais le nombre de transactions était trop faible.
La ville qui a le prix médian le plus haut est Westmount
Au sommet des villes les plus chères du Québec selon les transactions effectuées entre janvier et novembre 2015, on trouve, sans grand étonnement, Westmount. Le prix médian n’atteint pas moins de 1 400 000 $ dans cette ville. Hampstead trône au 2e rang avec un prix médian de 973 000 $. Par contre, si on inclut les arrondissements, Outremont surpasse Hampstead au classement avec un prix médian des unifamiliales vendues de 1 230 000 $.
À quoi ressemble Montréal en termes de prix?
Le prix médian des unifamiliales sur l'île de Montréal (janvier à novembre 2015) - Source JLR
Que nous réserve 2016?
Le nombre de ventes a atteint un creux en 2015, il sera intéressant de voir si elles pourront reprendre en 2016. On peut d’ores et déjà dire sans trop de doute que le marché risque de continuer à tourner au ralenti l’année prochaine. Selon la SCHL, la croissance économique du Québec devrait stimuler légèrement la demande de logements au cours de la prochaine année. Ainsi, elle prévoit de faibles hausses de ventes de Centris et de prix.
Il va sans dire que le marché continuera d’être plus difficile au niveau des copropriétés que des unifamiliales. Les stocks de copropriétés invendus demeurent élevés ce qui limite la croissance des prix et augmente le risque sur ce marché. Pour les prochaines années, la situation pourrait devenir plus difficile pour l’immobilier dans les régions telles que le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Mauricie et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine que dans la grande métropole.
Selon les données présentées dans le rapport démographique de l’ISQ (2011), le vieillissement de la population touchera particulièrement ces régions ce qui pourrait accentuer le ralentissement immobilier dans celles-ci.
Pour terminer, je vous souhaite une excellente année 2016 et j’en profite pour vous remercier de votre intérêt pour mes articles. N’hésitez pas à m’écrire, si vous avez des suggestions d’études!
Suivre Joanie Fontaine sur Twitter : @JFontaineJLR