Le Galaxy Note 2 et son « énorme » écran de 5,5 pouces
BLOGUE. Je l'admets d'emblée, je croyais que le Galaxy Note de Samsung, cet étrange téléphone intelligent surdimensionné, allait être un échec. Mais je me suis trompé, tant et si bien que Samsung a procédé mercredi, à New York, au lancement de la deuxième édition.
Je pourrais difficilement faire avaler que j'étais un partisan du premier Galaxy Note. Je l'avais d'ailleurs qualifié de « petite déception ».
Je n'étais pas le seul. Le « chef de produits » de Samsung, Kevin Packingham, a d'ailleurs eu le triomphe relativement modeste en soulignant sur scène que le Galaxy Note « n'avait pas eu d'excellentes critiques au départ, les journalistes étaient plutôt sceptiques, mais nous en avons quand même vendu 10 millions ».
Voilà pourquoi on en a lancé à peine 10 mois plus tard un deuxième exemplaire. Tout en restant sceptique sur le format, il y a des améliorations notables.
La première concerne la précision du stylet. Un représentant qui ne semblait pas si sûr de son coup m'a indiqué que la détection de la position du stylet était 16 fois plus précise que sur le modèle précédent. Impossible de vérifier, mais la différence est quand même nettement perceptible. Comme je l'écrivais à l'époque, le manque de précision se faisait surtout sentir quand on souhaitait ajouter à ce que l'on avait déjà écrit, par exemple pour mettre le point sur un « i ». Cette fois, le crayon écrit là on l'on souhaite qu'il le fasse, il n'y a rien à redire.
On a aussi maximisé l'utilisation du stylet en permettant d'ouvrir un genre de « Post-it » à partir de n'importe quelle application. Même quand vous parlez au téléphone, il suffit d'une double touche du stylet pour faire apparaître un bout de papier virtuel sur lequel prendre en note un numéro de téléphone, par exemple. Bien pratique.
Par contre, pour ce qui est de la prise de note, la fonction qui a donné son nom à l'appareil, ça reste toujours aussi laborieux. En tant que journaliste, je rêve d'un téléphone grâce auquel je pourrais me passer de traîner un calepin de note. Le Galaxy Note 2 n'est pas encore ce téléphone.
La précision accrue du stylet et la possibilité de créer des notes de plusieurs pages aident, mais malgré ma calligraphique relativement petite, l'écran reste trop petit et mes notes nécessitent trop de pages. Dommage.
Il y a quelques autres petites nouveautés intéressantes sur lesquelles je prendrai peut-être la peine de revenir après un essai plus approfondi. D'ici là, j'ai tendance à porter sur le Galaxy Note 2 un jugement comparable à celui du Galaxy Note 1. Et je me trompe encore probablement.
Notre journaliste s'est déplacé à New York à l'invitation de Samsung.